Enceinte, elle arrive à Marsellle désespérée opres avoir fuit un morioge Partout il ya Taim la peur, la pauvreté frolde, comme de vieux habits uss humides, comm
Question
« D'où est-ce que vous venez ? Quel est votre pays ? » La vieille femme la regarde sans comprendre, puis elle a peur, et elle voile son visage avec un pan de sa robe bariolée. Au fond de la place, il y a un mur que Lalla connaît bien. Elle connaît chaque tache du crépi, chaque fissure, chaque coulée de rouille. Tout à fait en haut du mur, il y a les tubes noirs des cheminées, les gouttières. En dessous du toit, de petites fenêtres sans volets aux carreaux sales En dessous de la chambre de la vieille Ida, du linge pend à une ficelle, raidi par la pluie et par la poussière. En dessous, il y a les fenêtres des gitans. La plupart des carreaux sont cassés, certaines fenêtres n'ont même plus de traverses, elles ne sont plus que des trous noirs béants comme des brbites
Lalla regarde fixement ces ouvertures sombres, et elle sent encore la présence froide et terrifiante de la mort, Ele frissonne lya un très grand vide sur cefte place, un tourbillon de vide et de mort qui nait de ces fenetres, qui tourne entre les murs des maisons. Sur le banc, a colé d'elle, la vielle mulStresse rie bouge pas, ne respire pas talla ne volt d'elle que son bras décharné où Jes veines sont apparentes comme des cordes, et la main aux longs doigts tachés de henné qul maintient le pan de sa robe sur la partle du visage qui est du coté de Tala. Peut-etre qu'il y a un piège, ici aussi ? Lalla voudrait se lever et s'en aller en courant, mais elle se sent rivée au banc de plastique, comme dans un reve. La nuit tombe peu a peu sur ville, l'ombre emplit la place, noie les recoins, les fissures, entre par les fenetres aux carreaux Cassés. Il fait froid maintenant, et Lalla se serre dans son manteau brun, elle remonte le col jusqu'à ses yeux. Mais le froid monte par les semelles en caoutchouc de ses sandales, dans ses jambes, dans ses fesses, dans ses reins. Lalla ferme les yeux pour résister, pour ne plus voir le vide qui tourne sur la place, autour des jeux d'enfants abandonnés, sous les yeux aveugles des fenêtres. Quand elle rouvre ses yeux, il n'y a plus personne. La vieille mulâtresse à la robe bariolée est partic sans que Lalla s'en rende compte. Curieusement, le ciel et la terre sont moins sombres, comme si la nuit avait reculé.
Bonjour pouvez vous m'aider merci bonne journée
1 Réponse
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1. Réponse blancisabelle
Réponse :
bonsoir
Explications :
1) résumé:
a)
Lala enceinte et nostalgique de son désert natal déambule seule en guenilles dans les rues de sa nouvelle vie . Une vie aux aspects bien négatifs et ou il n' ya pas vraiment de place pour le bonheur : "Partout il y a la faim, la peur, la pauvreté froide, comme de vieux habits usés et humides, comme de vieux visages flétris et déchus."
b)
Son quotidien est rythmé par la solitude et les souvenirs : elle est seule , elle a froid et elle a faim et semble effrayée
Elle erre dans Marseille ,"elle tourne dans les rues comme un vieux chien noir au poil hérissé, sans trouver sa place " une ville qui nous apparait effrayante , menaçante , et sale .
elle pense à son désert natal et à sa vie là-bas."Elle pense un instant à l'arbre qu'elle aimait là- bas"
,Elle est arrivée depuis peu , mais elle connait bien l'endroit "Au fond de la place, il y a un mur que Lalla connaît bien." et Il y a des jours où elle aime bien rester là"
2)
vocabulaire évoquant la maladie
- les mêmes murs lépreux (la lèpre est une vieille maladie )
- les vieux chiens courbaturés.
- les tout-petits qui titubent
- les jambes flageolantes,
- la vieille mulâtresse ne bouge pas, ne respire pas.
- son bras décharné où les veines sont apparentes
- les yeux aveugles
- des carreaux sont cassés,
- trous noirs béants (font penser à une plaie ouverte et béante)
le vocabulaire de la maladie est associé au champ lexical de la mort : "flétris" , " pourrissent", "trous sans lumière","noir", "dédale sombre" "trous noirs béants","vide et de mort"
3)
a)
le récit est vu d'un point de vue interne
le Clézio se glisse dans la peau de Lalla et raconte l’histoire à travers elle . Il rapporte ce qu'elle voit, ce qu'elle entend, ce qu'elle pense et ce qu'elle ressent .
b )
Ce schéma narratif permet au lecteur de s'identifier plus facilement au personnage de l'histoire . Le lecteur vit , déambulle au rythme de Lalla .
4)
a)
Lalla est comparé à un chien errant parce qu'elle est perdue sans repère, elle est seule , elle a faim , elle a peur et qu'elle déambule dans la ville sans trop savoir ou aller, qans trouver sa place ... personne ne veut trop d'elle , c'est une étrangère . elle souffre
b)
il y a surement cette vielle dame assise sur le banc avec elle , et tous ceux qui vivent derrière les fenètres cassées
Tous ceux qui comme elle ,ont laissé un pays derrière derrière eux .
Puis il y a l'auteur et le lecteur qui vit les évènements au rythme de Lalla et qui ressentent ses émotions .
5)
je n'ai pas lu le livre ... Mais je dirais que Le clézio veut faire passer le message que l'humanité a besoin de ses racines pour vivre pleinement . Déraciné , l'homme mène une vie de errance ,de solitude ,de frustrations et de privation
Lalla a besoin de son désert pour vivre pleinement en liberté , pour être heureuse .
voilà
j'espère t'avoir aidé(e)
bonne nuit